samedi 26 mai 2007

Un peu d’histoire (Ière partie)


« Au temps des rois catholiques, le Cardinal Fray Francisco Cisneros ordonna en 1516 que chaque bateau en partance pour les Amériques embarque un membre du clergé. Puis Charles Quint relaya l’ordre indiquant que toutes les flottes espagnoles avaient l’obligation d’emmener des clergés et missionnaires en Amérique. »
Et voilà comment a débuté l’évangélisation du Nouveau Monde.
Tout le monde connaît l’Histoire donc je vais passer très rapidement…attention aux habituels retardataires de bien vouloir me prêter attention.
Le thème abordé est délicat aussi je n’irais pas par quatre chemins.
Le peuple chiquitano est né de la cohésion de plusieurs peuples indigènes de la région dans les missions jésuites ou dans les réductions à partir du XVIème siècle.
En 1692 est fondé la première réduction de San Javier et dans les années qui suivirent les membres de la compagnie de jésuite, appelé communément et non vulgairement jésuites, concentrèrent plus de 40 peuples indigènes de différentes langues et cultures pour donner lieu aux 10 réductions existantes dans la Chiquitanie, les regroupant sous un même nom : chiquitano.
Pourquoi de telles réductions: pour faciliter l’évangélisation et contrôler leur production et revenus fiscaux.
Autre hypothèse avancé mais peu crédible à mon sens : pour répondre aux abus exercés par les encomenderos sur les populations indigènes, ces fameux responsables des commissions d’indiens (selon le langage historiquement correct).
Avec ces réductions, ces populations perdaient leurs structures internes, leurs langues et avec elles, leur identité culturelle.
Ce système de réduction s’étendit jusqu’à l’expulsion des jésuites des territoires espagnols ordonnés par Charles III en 1767.

Pourquoi Chiquitano ?
Les missionnaires d’alors narrent dans leurs récits que les maisons de ces indiens étaient des cabanes de paille situées dans les bois avec la particularité que les portes étaient très basses et qu’il fallait se courber pour y pénétrer. Cette particularité est très importante dans les bois pour éviter que n’entre dans la maison des fauves et des moustiques indésirables.
Aussi l’on pense que c’est pour cette raison qu’on a donné le nom de chiquito à ces populations. Pour les personnes qui n’auraient pas encore deviné, en espagnol, chiquito signifie petit…

Un peu d’histoire (partie II)


J’avais prévenu en créant ce blog que j’essaierai autant que faire se peu d’utiliser cet outil multimédia à des fins pédagogiques donc ne vous plaignez pas, vous étiez prévenu et puis de toute façon ça vous fait pas de mal un peu de culture !!

Au XVIème et XVIIème siècle dans les établissements Jésuites and co d’Europe, la musique était considéré comme un instrument important pour la proclamation de l’Evangile, capable de rapprocher le peuple pécheur au créateur, stimuler sa piété et sa participacion à la vie de l’Eglise.
Aussi en embarcant sur les galions espagnols, les jésuites emmenèrent avec eux leur talent, leur connaissance musicale, leur propre instrument et leur habilité pour les fabriquer. . mais ils ne pensaient pas trouver un peuple exceptionnellement aussi doué pour la musique au fin fond de la jungle bolivienne, en terre chiquitane.
Et pourtant, aujourd’hui, toute la Chiquitanie est rythmé au son des violons, violoncelle et autre contrebasse dans chaque petit village environnant.
Aussi ne vous étonnez pas si au détour d’une ruelle, vous entendez le son mélodique d’un violon s’échappant de l’entrebaillement d’une fenêtre, c’est à n’en pas douter un membre de la chorale du village qui repète ses gammes avant le concert de musique baroque de San Ignacio avant peut être de s’envoler pour un récital à Vienne ou Salzbourg...
Retenez bien ce nom, San Ignacio de Velasco pour tous les adeptes de musique de chambre!

dimanche 6 mai 2007

Doctor Guillermo


Bueno decidi escribir este Post en español para mi publico hispanofono…no les olvido.
No quiero hablarles de las elecciones, no ! Hubiera sido demasiado facil escupir sobre « nuestro », que no es el mio, nuevo Presidente, demasiado facil. Y no quiero reaccionar « a chaud », prefiero analisar profundamente lo que nos ha pasado (alli si me considero dentro de los franceses aunque hace tiempo que no vivo en Francia)…en fin !
Tomar el tiempo de la reflexion si.
Pero no era el objetivo del Post sino contarles mi primer encuentro con los Responsables Populares de Salud ?
De que esta hablando estan diciendo no ?
Dentro de las actividades de Medicos del Mundo vamos apoyar la capacitacion de este personal voluntario de salud que trabaja en las comunidades.
El grupo de San Miguel, un municipio donde trabajamos es particularmente bien organizado. Un ejemplo para el Departamento entero cuando estan juntando plata para comprar uniformes, tramitiendo los documentos para organizarse como institucion con persona juridica, reglamientos…y todos eso voluntariamente !!!
Reciben incentivos, como atencion gratuita en el Hospital pero ningun sueldo.
Sin comentarios !
Pues, primera reunion con ellos para presentar el proyecto y sus metas. No me siento todavia muy comodo para hablar del proyecto que no domino bien aun pero me tire al agua.
Olvide desde mi llegada en Bolivia a presentarme como Guillaume sino como Guillermo de manera evitar que me llamen Guion, Guillâmé…
Pero no estuvé solo Guillermo en esa reunion sino Doctor Guillermo. Obvio !
Represento la Asociacion Medicos del Mundo entonces no puedo ser mas que medico ! Renuncié explicarles que no fuera medico…Y Doctor Guillermo suena bien no ?

Bienvenue a San Ignacio de Velasco


San Ignacio de Velasco a été fondé en 1748 par les Jésuites Miguel Areijer et Diego Contreras. La cathédrale Jésuite de San Ignacio est la seule des missions jésuites chiquitanes à ne pas être classée au patrimoine culturel de l’Humanité par l’UNESCO. En effet, l’édifice est une reconstruction du Frère Martin Schmid, l’original ayant été détruit dans un incendie en 1808. Et le bon Frère Martin est allé plus loin qu’une simple restauration en reconstruisant la cathédrale ! Seule la Sacristie demeure originale.
A l’inverse, les missions jésuites de San Miguel et de San Rafael, que vous pouvez admirer sur le montage photo, sont belles et bien originales, elles, datant de la fin du 17ème siècle. Elles sont dans un excellent état et cela grâce notamment au travail d’un plan de restauration efficace de la coopération espagnole.
Et San Ignacio dans tout ça ?
Petite ville de 20 000 habitants, si je vous assure, pourtant j’ai beau cherché et je me demande tous les jours où peuvent bien vivre ces 20 000 personnes quand je vois la grandeur du village ! Sortie de la place centrale du village et de ses 4 rues pavées, c’est el campo ! Quelques maisons ça et là et puis voilà !
Mais la beauté de San Ignacio ne réside pas là sinon dans ses habitants. Tous les sites internet sont unanimes pour dire : « the people are some of the friendliest on earth. If you look up "idyllic" in a picture dictionary, you'll see a photograph of the town...or you should, anyway. »
Le site est également dithyrambique envers le Chœur de San Ignacio.
If you happen to arrive when the local choir and orchestra (yes, San Ignacio has both) are practicing (usually the last Saturday of every month somewhere in the cathedral complex), you're in for a treat. Considered one of the best in the country, the San Ignacio choir is made up entirely of children...children who happen to know how to sing in Spanish, Chiquitano, Italian, and Latin. They don't exactly throw down house beats, and you won't hear much Shakira, either, but you will hear Baroque- and Renaissance-era religious music aplenty. When they're not performing in town (and every other year at the prestigious International American Renaissance and Baroque Music Festival "Misiones de Chiquitos"), they're on the road...as in London, Madrid, and Paris. »
Alors convaincu ?